Plutôt que de renoncer à cette taxe lors du Conseil des ministres du 18 décembre 2025, Brice Clotaire Oligui Nguema a opéré un tour de vis sécuritaire et administratif autour de la Taxe forfaitaire d’habitation (TFH), un impôt qui cristallise désormais les colères. Loin de reculer face aux critiques, le chef de l’État a instruit le gouvernement de durcir les contrôles pour contrer ce qu’il qualifie de menaces sur l’assiette fiscale.
Le Palais de la Rénovation pointe du doigt des pratiques de fraude de plus en plus sophistiquées, notamment les trafics de compteurs qui pourraient contribuer à contourner le prélèvement de cette taxe. Le chef de l’État a ainsi exigé le déploiement immédiat de mécanismes renforcés de dissuasion, sommant les ministres et les opérateurs du secteur de garantir l’étanchéité du système de collecte.
Conscient que cette taxe est décriée pour son manque de lisibilité, le président a tenté de désamorcer la grogne en exigeant une transparence totale sur l’affectation des ressources6. Il a ainsi ordonné la mise en place de circuits de traçabilité permettant de garantir aux populations que chaque franc collecté sera réinjecté dans les services publics de proximité et l’amélioration du bien-être collectif.










