Des dégâts majeurs menaçant la viabilité des cultures
Le 16 octobre, la délégation d’Olam Palm Gabon, conduite par Christophe Eyi, a été reçue par le Ministre des Eaux et Forêts, Maurice Ntossui Allogho, et son Directeur général du conflit homme-faune. L’objectif était de présenter l’état des lieux d’une situation préoccupante : les dégâts causés par la faune ont entraîné la destruction d’environ 46 % des surfaces cultivées, notamment sur les sites de Makouké et Mandji.
Ce bilan critique menace la stabilité des opérations d’Olam Palm Gabon, ainsi que la stabilité économique des zones rurales où elle opère. L’entreprise a donc clairement tiré la sonnette d’alarme quant à l’impact de ce conflit sur son activité.
Des mesures d’atténuation en cours, mais un besoin d’engagement national
Face à cette problématique, Olam Palm Gabon a réaffirmé son engagement à poursuivre les actions d’atténuation déjà initiées. La principale mesure est la construction d’une barrière électrique, avec déjà 800 km déployés sur les 1 200 km prévus. Des mesures sociales d’accompagnement sont également mises en œuvre pour soutenir les employés impactés.
Cependant, la société estime que l’ampleur du problème nécessite une solution concertée et durable au plus haut niveau de l’État. Elle a ainsi sollicité le Ministère des Eaux et Forêts pour qu’il porte un plaidoyer auprès de la plus haute autorité afin d’accélérer la mise en œuvre de solutions à court, moyen et long termes.
Vers un engagement mutuel pour une gestion coordonnée
L’audience s’est conclue sur une note d’optimisme avec l’engagement mutuel de renforcer la collaboration entre le Ministère et Olam Palm Gabon. Cette nouvelle dynamique vise à instaurer une gestion coordonnée du conflit homme-faune. L’objectif final est de concilier la préservation de l’environnement et le développement durable des territoires agricoles, reconnaissant que la résolution de ce conflit est essentielle pour l’avenir de l’agro-industrie au Gabon.