Des fonctionnaires, des cadres de l’administration, des entrepreneurs, comme Obiang Nkoulou Gaspard, Billy Edo, et l’ex-maire Jack Lova, font preuve d’un engagement profond envers le développement de notre localité. Ces hommes et femmes de valeur, jeunes et passionnés, ont décidé de servir leur terre natale et de donner un sens à leur parcours en contribuant à la transformation du Ntem à Bitam.
Cependant, malgré l’enthousiasme et les actions entreprises par cette jeunesse, une question reste en suspens : pourquoi, lors des dernières nominations, aucun jeune de Bitam n’a été mentionné ? Ce n’est pas une question de capacités ou de compétences, mais bien une question de représentation et de reconnaissance. Il ne s’agit pas de faire un procès à la gestion actuelle, mais de dénoncer la mauvaise foi de certains anciens qui semblent ignorer les potentialités de la jeunesse locale.
Tant que certains continueront à défendre un système où les mêmes “vieux dribbleurs” occupent des positions clés, laissant de côté les aspirations et l’énergie des jeunes, le progrès restera une promesse lointaine. Ce n’est pas le gouvernement d’Oligui qui est responsable de cette exclusion, mais bien ceux qui détiennent encore les leviers du pouvoir local et qui choisissent de maintenir une certaine vision du passé, au détriment de l’avenir.
Le message est simple : nous ne demandons pas un quelconque privilège, mais un juste retour des choses pour la jeunesse. L’avenir de Bitam ne peut être entre les mains des mêmes têtes, des mêmes anciens. Il est temps de passer le flambeau et d’impliquer la jeunesse dans les décisions qui la concernent.
Délys MEZUI M’ASSEKO
Responsable d’associations et jeune leader politique du département du NTEM/Canton Kess
Texte très limpide. Vivement que les concernés (vieux vautours de Bitam) vous lisent de fond en comble et comprennent la quintessence de votre positionnement en particulier et en général la jeunesse bitamoise.