En réponse, le ministre d’État des Transports, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, a sonné l’alarme. Il a reçu en audience la haute-commissaire gabonaise au Royaume-Uni, Aichatou Sanni Aoudou, pour aborder cette crise de réputation. Face à ce qui a été qualifié de “problème d’image”, une solution radicale a été mise en place : une Commission Spéciale. Sa mission est d’auditer de fond en comble les procédures d’immatriculation pour s’assurer que le Gabon respecte les normes internationales.
Inter Shipping LLC a beau se défendre, affirmant respecter toutes les règles, l’entreprise est désormais sous surveillance. Un ultimatum de deux mois lui a été donné pour faire le grand ménage et retirer de son registre tout navire “non conforme”.
Cet entretien crucial entre les deux responsables est un signal fort. Le gouvernement gabonais montre qu’il est déterminé à nettoyer son registre maritime et à rétablir sa crédibilité sur la scène internationale. Fini les tolérances, le Gabon veut garantir une gestion à la fois rigoureuse et transparente.