La nomination de Zang Nze Islande Ornella au poste de juge au tribunal de première instance d’Oyem aurait suscité la colère de la profession. En cause : la principale intéressée n’aurait pas suivi la formation requise à l’École nationale de la magistrature (ENM).
Un affront aux règles et à la profession ?
Selon la page Facebook de la presse judiciaire gabonaise, Zang Nze Islande Ornella aurait échoué au concours d’entrée à l’ENM en 2021 et n’exercerait pas en tant que magistrate, mais comme clerc d’huissier. Cette nomination est perçue par de nombreux professionnels comme une violation flagrante des règles.
Une série de dysfonctionnements met le CSM en cause
Le cas de Zang Nze ne serait que la pointe de l’iceberg. D’autres irrégularités, tout aussi troublantes, auraient été observées lors de la même session du CSM. On signalerait la promotion d’un magistrat décédé, des accusations d’abandon de poste non fondées contre des magistrats en service, ainsi que des mutations sans affectation précise.
Si ces irrégularités sont avérées, elles mettraient en lumière un grave manque de rigueur de la part du secrétariat permanent du CSM. Alors, ce service aurait non seulement nui à la crédibilité de l’institution, mais aurait également jeté le discrédit sur plusieurs magistrats.
Le SYNAMAG se prépare à une action d’éclat
Face à cette accumulation de manquements, le Syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMAG) préparerait une déclaration forte. Le syndicat exigerait des explications et des mesures correctives urgentes pour restaurer la confiance dans le système judiciaire. Affaire à suivre.