Il a notamment mis en cause la manière dont Harold Leckat a été appréhendé, décrivant une scène digne d’un film d’action : “La nouvelle interpellation d’Harold Leckat, à sa descente d’avion, tel un dangereux criminel, laisse sans voix.”
Pour Alain-Claude Bilie-By-Nze, cette action ne relève pas d’une procédure normale, mais d’une manœuvre délibérée pour intimider la presse. Il y voit une “nouvelle violation manifeste du code de la communication” dont l’objectif serait clair : “bâillonner les voix libres.”
Face à ce qu’il considère comme une attaque frontale contre la liberté d’expression, l’ancien Premier ministre a appelé la Haute Autorité de la Communication (HAC) à sortir de son silence et à prendre ses responsabilités. “La HAC doit agir,” a-t-il sommé, soulignant l’urgence d’une intervention de l’organe de régulation pour protéger les droits des journalistes.
Les motifs exacts de l’interpellation d’Harold Leckat par la DGR restent à déterminer, mais cette affaire met en lumière les tensions persistantes entre les autorités gabonaises et certains médias critiques, relançant le débat sur la liberté de la presse dans le pays.