Une bataille juridique de longue date
Tout a commencé le 22 août 2025, lorsque Michel Ongoundou Loundah, assisté de son avocat Maître Francis Nkea Nzigue, a saisi la Cour constitutionnelle. Leur requête visait à invalider les candidatures non reconnues par leur camp, soutenant que Ndong Obiang, exclu du parti le 11 novembre 2024, n’avait plus la qualité d’agir en son nom.
La Cour a fondé sa décision sur sa propre jurisprudence, rappelant qu’en mars 2025, elle avait déjà rejeté la candidature de Michel Ongoundou Loundah à la présidentielle en raison d’un litige interne au parti. La Cour avait alors statué qu’en raison de ce « bicéphalisme », REAGIR ne pouvait légitimement investir de candidats tant qu’une décision de justice n’aurait pas mis fin au différend.
Un revers pour le camp Ndong Obiang
En s’appuyant sur cette jurisprudence, la Cour a logiquement décidé d’invalider les candidatures présentées par le parti pour les législatives. C’est un coup dur pour François Ndong Obiang et ses partisans, qui voient ainsi leurs espoirs de participer aux élections anéantis.
À l’inverse, c’est une victoire significative pour Michel Ongoundou Loundah et son camp, dont les revendications ont été confirmées par la plus haute juridiction du pays.