La crainte d’un nouveau revers
Le dossier de candidature de Michel Ongoundou Loundah pour la présidentielle du 12 avril dernier avait été rejeté suite à une requête introduite par François Ndong Obiang, une décision confirmée par la Cour constitutionnelle. Aujourd’hui, la même incertitude pèse sur les investitures pour les législatives et les locales. Le parti, l’un des rares de l’opposition, verra-t-il encore une fois ses candidatures annulées, alors qu’une décision de justice sur la paternité du parti est toujours attendue ?
En attendant que le ministère de l’Intérieur valide les candidatures dans les prochains jours, Michel Ongoundou Loundah s’est confié à notre rédaction. “On vise quatre députations et six conseils municipaux ou départementaux dans l’Estuaire, le Haut-Ogooué et le Woleu-Ntem”, a-t-il déclaré. Il a toutefois ajouté : “Je préfère ne pas entrer dans le détail. Je connais la situation dans laquelle nous nous trouvons, la situation de conflit qui nous est imposée. On est obligé de faire avec.”
Un président de parti non candidat
Interrogé sur les retards dans la publication des listes, il s’est montré critique : “Déjà, ils ont même pris du retard dans la publication… Je ne vais pas recommencer à parler de ces gens-là. Tout est fait un peu n’importe comment.”
Michel Ongoundou Loundah a par ailleurs fait une annonce notable : il ne sera pas lui-même candidat. “Une chose est sûre, moi, je ne suis pas candidat. Je ne serai pas candidat. J’ai décidé de ne pas me présenter. Je vais accompagner les jeunes. J’ai un certain âge. Je vais essayer de m’occuper d’autres choses.”
Concernant la faction de François Ndong Obiang, il a confirmé qu’elle présenterait des candidats : “Oui, c’est sûr qu’il va présenter des candidats. Si ça se trouve, lui-même, il sera candidat.”