Dans une déclaration publiée hier, le PDG a dénoncé une longue liste de graves irrégularités observées lors du scrutin du 27 septembre. Selon Angélique Ngoma, ces dysfonctionnements “compromettent la transparence, l’intégrité et la sincérité des résultats” et menacent l’ancrage démocratique de la Ve République.
L’ancien parti présidentiel déplore que ce scrutin, censé marquer un retour serein aux urnes après une période de transition, ait été “terni par certaines irrégularités” malgré la présence d’observateurs. Le PDG met en cause la désignation partisane des membres des commissions électorales, le refus de remettre des procès-verbaux aux candidats, mais surtout l'”utilisation frauduleuse” des procurations et la “transhumance massive” des électeurs.
La Secrétaire Générale a rappelé l’engagement du PDG à accompagner la transition pour “tourner définitivement la page des crises post-électorales à répétition”, insistant sur le fait que le parti ne saurait être tenu responsable de cette “défaillance”.
Alors que la campagne électorale du second tour a débuté le 1er octobre dernier, le PDG affirme que ses candidats ne prendront part au vote du 11 octobre que si des conditions d’équité sont “rétablies et garanties”. Angélique Ngoma a posé des exigences strictes et immédiates pour la suite du processus, réclamant notamment la désignation de membres impartiaux dans les commissions et bureaux de vote, l’encadrement strict ou la “suspension pure et simple des procurations” pour le scrutin du 11 octobre. Le parti exige également l’annulation et la reprise du vote dans les sièges où la “flagrance de la fraude est apparue irréfutable”.
Le PDG appelle ses candidats à utiliser “toutes les voies de recours prévues par la loi” pour contester les résultats. En l’absence de mesures concrètes pour corriger ces violations du Code électoral, la menace d’un boycott total du second tour est désormais clairement brandie par l’ancien parti au pouvoir.
Angélique Ngoma a conclu que la Ve République “ne peut s’enliser dans la narcité électorale” et doit rester le socle d’une démocratie respectueuse de la volonté du peuple.