Depuis trois ans, l’entreprise peine à assurer le paiement de ses 800 employés, avec des arriérés de salaires pouvant atteindre jusqu’à six mois. Une situation qui serait directement liée à des créances impayées de l’État, estimées à plus de 15 milliards de francs CFA. Bien que la SOCOBA-EDTPL ait réalisé de nombreux chantiers pour le compte de l’administration, elle se retrouve prise au piège d’une crise de liquidités.
Des emplois et des projets publics menacés
La SOCOBA-EDTPL ne se résume pas à une simple entreprise : elle est un pilier dans la construction d’infrastructures essentielles. Sa fragilité actuelle met en danger non seulement les emplois qu’elle soutient, mais aussi l’avancement de plusieurs projets publics cruciaux pour le pays.
Face à ce constat, le gouvernement a promis d’agir. Il s’est engagé à trouver des solutions pour honorer ses dettes envers l’entreprise et à l’accompagner dans un plan de restructuration. L’objectif est clair : préserver l’outil industriel et garantir la pérennité des emplois.
Cette affaire met en lumière les conséquences des retards de paiement de l’État sur la santé des entreprises nationales et souligne la nécessité d’une relation plus stable et prévisible entre l’administration publique et ses prestataires.