Elle se présente dans le 1er siège du premier arrondissement de Libreville, avec Jules Sylvain Endamne pour suppléant. Il s’agit de l’une des plus grandes surprises de ces investitures dévoilées ce dimanche par l’UDB.
C’est une revanche personnelle pour Chantal Myboto, dont la candidature au même siège en 2018 avait mené à un bras de fer politico-juridique avec le régime d’Ali Bongo.
À l’époque, elle était trésorière adjointe du principal parti d’opposition au régime l’Union Nationale. Son adversaire politique, alors candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), avait déposé une requête auprès de la Cour constitutionnelle pour invalider sa candidature, arguant que son suppléant n’avait pas officiellement démissionné du PDG, dont il était membre. La Cour constitutionnelle avait finalement annulé sa candidature.
Désormais officiellement investie candidate du parti au pouvoir, elle a vu, la veille de cette annonce, le parti qu’elle a fondé avec son époux, l’Union Nationale Initiale, fusionne avec l’UDB. Ce dernier, un parti sur le papier, n’a que deux ans d’existence. Gondjout avait lancé son propre parti à la suite d’un duel fratricide lors des primaires pour la présidence de l’Union Nationale, où il était candidat face à Paulette Missambo, l’actuelle présidente du Sénat de la Transition.
Si elle a pris sa revanche sur le régime d’Ali Bongo, il est difficile de savoir si elle sera élue députée de la Vème République en septembre prochain.