Les travaux, qui se sont étendus sur 72 heures, ont permis aux délégations de s’accorder sur un consensus jugé « encourageant mais à consolider » concernant plusieurs aspects de l’application de l’arrêt de la CIJ, rendu le 19 mai 2025.
Dieudonné Aba’a Owono, chef de la délégation gabonaise, a souligné la nécessité pour les deux parties de parvenir « dans les délais les meilleurs à l’adoption d’une version consolidée de cet important accord » afin de procéder à sa signature lors de la prochaine session.
Le ministre des Affaires étrangères de la Guinée équatoriale, Siméon Oyono Essono Angue, par ailleurs chef de délégation, a également appelé à la responsabilité mutuelle. Il a souhaité que les deux pays parviennent à la signature d’un accord pour la mise en œuvre de l’arrêt « dans un esprit de paix, de fraternité et de bon voisinage ».
Les deux parties se concentrent désormais sur l’étape d’ajustement entre les attentes diplomatiques et les réalités locales. Une troisième réunion est d’ores et déjà prévue à Malabo. Cette session sera déterminante pour aboutir à la signature officielle de l’accord.
La mise en place de mécanismes conjoints de suivi et d’évaluation est prévue afin d’assurer une application harmonieuse des recommandations issues de la rencontre de Libreville.










