La Banque mondiale a exprimé ses préoccupations, avertissant que l’absence d’une stratégie de refinancement claire pourrait exposer le pays à de soudains chocs budgétaires. Pour faire face à ses obligations, le gouvernement pourrait être contraint de recourir à de nouveaux emprunts coûteux ou d’appliquer des ajustements budgétaires douloureux.
La situation est rendue plus complexe par la persistance de taux d’intérêt mondiaux élevés et par le niveau d’endettement déjà important du Gabon, ce qui limite sa capacité à négocier des conditions de refinancement favorables.
Pour éviter une crise budgétaire, les autorités gabonaises ont élaboré un plan national de développement et de croissance, d’un montant de plus de 10 000 milliards de francs CFA, assorti de mesures visant à allonger les échéances et à convertir une partie de ses emprunts en dette concessionnelle.
Ce plan stratégique a pour objectif de maintenir la stabilité macroéconomique tout en évitant des réductions drastiques des dépenses sociales et d’investissement. L’avenir économique du Gabon dépendra en grande partie de la réussite de ce plan pour naviguer à travers cette période de forte concentration de la dette.