Des cadors du parti, comme Jean-Pierre Oyiba, directeur du cabinet politique d’Oligui Nguema, le Vice-Président de la République, Séraphin Moundounga, la ministre Laurence Ndong, l’ancien ministre Maurice Mabiala, le trésorier du parti, et frère du président de la République, influent mais discret, Aurélien Marcel Mintsa Nguema, ont fait le déplacement. Tour de ville, rituel de bénédiction, le dezingueur du régime dechu d’Ali Bongo, a sorti les muscles.
Une reponse adressée à son unique adversaire Yves Fernand Manfoumbi, avant les législatives de septembre et octobre prochain, et qui la veille avait effectue une démonstration de force en officialisé sa candidature à Ndendé, en compagnie du secrétaire général du PDG, Angélique Ngoma et portéen tipoye par une foule en liesse.
Mais cela suffira-t-il a battre le candidat de l’ancien parti au pouvoir, l’ancien ministre et vice-président du Parti démocratique gabonais, Yves Fernand Manfoumbi qui a fait de Ndendé, l’ancien bation de l’opposition de l’Union du Peuple Gabon de Pierre Mamboundou, son fief politique incontesté pendant les deux mandats d’Ali Bongo ?
Pourra-t-il convaincre les électeurs de la Dola, de voter en defaveur de Manfoumbi, un fantôme politique bien entendu au sens figuré qui a su toujours se maintenir au plus haut niveau de l’échiquier national, malgré les multiples traversés du désert.
Au lendemain de la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle de 2016, il échappe miraculeusement à l’opération anti-corruption Mamba, la veille de son arrestation l’Union avait dû reprendre sa une, avant impression en modifiant l’article qui annonçait en gros titre son arrestation.
En 2018, il est exclu du gouvernement a deux mois des législatives. En cause, une semaine avant son exclusion, il s’etait rendu dans son fief électoral de Ndendé. Lors d’un rassemblement avec sa base, il s’etait mis à danser au point de se rouler au sol. Les images avaient indigné la blogosphère.
Dans l’opposition comme dans ses propos rang, des voix s’étaient élevés pour demander sa démission du gouvernement, voire son exclusion du PDG. Mais lors des législatives, Manfoumbi rempila comme député.
Celui qui a survécu, à une opération anti-corruption dont il devait être le premier exemple exutoire, à tous les coups politiques de ses propres rangs et de l’opposition, à la chute du régime d’Ali Bongo, honni par le nouveau, pouvoir, mais qui a pourtant gravi les échelons au point d’être nommé vice-président du PDG entend donc conserver son siège jusqu’à la lie.