Ce nouveau vote, qui concerne le 1er arrondissement de Ntoum (province de l’Estuaire) et le 1er siège du département de la Douigny à Moabi (province de la Nyanga), est une épreuve de force pour les autorités électorales. Elles doivent prouver que les errements ayant conduit à l’annulation ont été intégralement corrigés.
Sur l’échiquier politique, l’enjeu est aussi de taille. Dans le chef-lieu du Komo-Mondah, la bataille législative est désormais une quadrangulaire suite au retrait de la candidate de l’UDB. La ministre Camélia Ntoutoume-Leclercq (PDG) affronte Elfox Loyola Mbina (UPR), Serge Zeng Ango (UN) et l’indépendant Pierre Joseph Nsala Ondong. Sept listes se disputent les locales. À Moabi, cinq prétendants sont en lice pour la députation, parmi lesquels Christian Mihindou (PDG), Carl Mihindou Mi-Nzamba (UDB) et deux indépendants.
Les bureaux de vote, ouverts depuis 7 heures, doivent fermer leurs portes à 18 heures. C’est à l’issue du dépouillement que les candidats et les partis seront fixés sur leur sort, mais c’est surtout à ce moment que les citoyens pourront juger si, oui ou non, le spectre des irrégularités a été définitivement écarté.