Parmi les participants figuraient Léod Paul Batolo, Vice-Président de la FEG, et Christian Boupassia, Président Exécutif de l’UMIGA. Des directeurs généraux et des représentants de compagnies minières majeures telles que la Société Équatoriale des Mines (SEM), Comilog, et Nouvelle Gabon Mining étaient également présents. Les discussions ont mis en lumière les défis communs et la volonté partagée de trouver des solutions collaboratives.
Des défis partagés et des solutions concertées
Les échanges ont permis d’identifier plusieurs problématiques persistantes, notamment le cadre réglementaire et fiscal, avec des discussions sur le Code minier, les permis et la TVA. Les contraintes logistiques et énergétiques ont aussi été abordées, en particulier le coût du transport ferroviaire et celui du gasoil industriel. De plus, l’adéquation entre la formation et les besoins du secteur a été reconnue comme un enjeu crucial pour le capital humain.
Face à ces défis, les participants ont dégagé des pistes de coopération concrètes. Ils ont insisté sur la nécessité d’une compétitivité logistique accrue, en mutualisant les expertises pour réduire les coûts et améliorer la performance. La sécurité a été réaffirmée comme une priorité absolue, tout comme la transformation locale des ressources, un enjeu stratégique pour l’économie du pays.
La question de la formation a également occupé une place centrale. Les acteurs se sont engagés à développer des programmes conjoints avec les établissements académiques pour former des talents aux compétences spécifiques et critiques pour le secteur.
Une vision collective pour le développement du Gabon
Cette concertation a mis en évidence une volonté partagée de bâtir une collaboration solide et durable entre les organisations patronales et les entreprises minières. L’objectif est de consolider la place stratégique du secteur minier dans l’économie nationale, en créant des retombées économiques et sociales durables pour l’ensemble du Gabon.
Les participants ont souligné l’importance d’accompagner les décisions des plus hautes autorités, notamment celles visant à structurer une filière minière intégrée et compétitive. La réunion de Moanda s’est conclue sur une note optimiste, marquant le début d’une nouvelle dynamique collective au service de l’industrie minière gabonaise.