Si l’acquisition initiale s’était faite sans appel d’offres, créant un certain malaise et une absence de communication officielle du côté des autorités, le retrait se fait, lui, sur la pointe des pieds.
Un partenariat marqué par les turbulences sociales
L’arrivée du groupe Ebomaf n’avait d’ailleurs pas mis fin aux difficultés de l’entreprise. En dépit de cette concession, la CNNII a continué de faire face à de multiples grèves de ses employés, qui protestaient contre des salaires impayés.
Selon le communiqué de la CNNII, la décision de se séparer a été prise “après évaluation conjointe et en toute sérénité”, dans un souci de “réorienter les priorités stratégiques de chaque entité”. La compagnie a tenu à rassurer le public, affirmant que cette évolution “n’affectera en rien la continuité de ses activités, ni la qualité des services rendus”. Elle a salué la collaboration passée et a réaffirmé son engagement à moderniser le transport fluvial et maritime au Gabon.