Selon l’EPG, cette date entrait en contradiction avec la période de révision de la liste électorale (du 14 juillet au 12 août 2025). Le parti estimait que ce chevauchement créait une “insécurité juridique manifeste” et compromettait le droit d’éligibilité des nouveaux électeurs.
Malgré ces arguments, la Cour a estimé que le recours ne soulevait pas de motifs suffisants pour invalider les dispositions contestées, validant ainsi la légalité du calendrier électoral.
D’autres requêtes ont également été rejetées par la haute juridiction. Un autre groupe de formations politiques avait dénoncé la violation de l’article 48 du Code électoral et l’absence d’un décret définissant la période de révision des listes. De même, une exception d’inconstitutionnalité soulevée par Ali Akbar Onanga Y’Obegue, représentant du Parti démocratique gabonais (PDG), a été écartée.
Avec ces décisions, la Cour constitutionnelle réaffirme sa position sur le cadre légal des élections, invitant les acteurs politiques à se conformer aux règles en vigueur pour la continuité du processus électoral.