Cette démarche marque une étape importante dans la mise en place de cette entité, qui a pour mission de garantir la régularité et la transparence des élections à venir, notamment de la présidentielle qui se tiendra le 12 avril prochain.
« Il s’agit d’une autorité administrative indépendante et non permanente ayant pour mission de veiller à la bonne organisation matérielle des opérations électorales et référendaires, mais également de proposer les correctifs nécessaires à tout dysfonctionnement constaté », a précisé Hermann Immongault lors de sa déclaration. Il a souligné l’importance de l’Acer dans le processus électoral, en affirmant qu’elle aura pour rôle de garantir aux électeurs et candidats le libre exercice de leur droit de vote.
Selon le ministre, l’Acer sera composé de neuf membres, sélectionnés à l’issue d’une procédure rigoureuse, débutant par l’appel à candidatures lancé cette semaine. Les candidats doivent remplir plusieurs critères spécifiques, notamment disposer d’une qualification ou d’une expérience en lien avec l’audit, le contrôle, l’administration électorale, ou d’autres domaines pertinents. Toutefois, certaines catégories de personnes sont exclues de cette procédure, comme les membres du gouvernement, des institutions constitutionnelles, ou encore les personnes exerçant un mandat électif.
Le dossier doit comprendre un curriculum vitae, une copie conforme du casier judiciaire, un certificat médical, deux photos d’identité récentes, ainsi que tout document attestant de l’expérience professionnelle du candidat.
Les dossiers de candidature devront être déposés au secrétariat de la Direction générale des élections et des libertés publiques, du 6 au 13 février 2025, pendant les heures ouvrables.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement gabonais de renforcer la transparence et la crédibilité des processus électoraux, tout en garantissant un cadre électoral régulier et sincère pour les scrutins à venir.