Économie | Les entreprises françaises florissantes au Gabon
Après plusieurs années de repli, résultant de la baisse des prix matières premières sur le marché des matières extractives, secteur dans lequel la plupart des IDE français sont concentrés, les entreprises françaises installées au Gabon reprennent des parts de marché, selon les données de la Direction générale du Trésor en France que nous avons consultées. Point sur les entreprises françaises qui ont le vent en poupe.
“Les investissements des entreprises françaises sont très diversifiés au niveau sectoriel en termes d’effectifs employés, mais concentrés en valeur sur le secteur extractif du fait du carractère capital-intensif de ces secteurs. Ils ont donc pâti de la crise économique et des fluctuations du cours des matières premières jusqu’en 2019-2020, mais reprennent à un rythme plus soutenu depuis 2020.”, note le rapport de la Direction du Trésor français.
Perenco gère désormais le plus grand terminal pétrolier du pays
Perenco, entreprise franco-britannique dont le siège opérationnel est en France, a repris l’essentiel des actifs de Total, et pèse désormais plus de 50% de la production pétrolière gabonaise. Grâce à la reprise des actifs de Total, elle contrôle désormais le terminal pétrolier national ainsi qu’un vaste réseau d’oléoduc et de gazoduc. Elle est désormais la cheville ouvrière du secteur gabonais des hydrocarbures et le premier contribuable du pays.
Eramet deuxième producteur mondial de manganèse grâce à sa filiale Comilog
L’autre mastodonte, Eramet, via sa filiale gabonaise, la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) est le deuxième producteur mondial de manganèse. Sa production augmente chaque année à plus de 10%. La Comilog contrôle l’unique compagnie de chemin de fer du pays (SETRAG) et sa voie ferrée (700km) ainsi que le principal port minéralier.
Meridiam gère quatre projets majeurs essentiels à l’économie gabonaise
Meridiam qui a récemment fait son entrée sur le marché gabonais a à son actif quatre projets majeurs au cœur de l’économie locale : depuis 2020, la route Transgabonaise (en partenariat avec Arise/GSEZ), la construction du barrage de Kinguélé aval (avec le FGIS), le second port minéralier, et enfin, la SETRAG aux côtés d’Eramet.
Cependant parmi les entreprises florissantes françaises au Gabon, le rapport du Trésor français mentionne : “Perenco n’investit pas depuis une entité juridique française, ce qui fausse probablement les statistiques sur ces dernières années.”
“Le déclin apparent de la part française dans les IDE au Gabon doit donc être relativisé.”, note le Trésor français en conclusion.
S’il est impossible de préciser la date de l'enregistrement clandestin de cette vidéo au bureau d'Oligui Nguema au Palais Rénovation par Noureddin, il semble cependant que la vidéo...
L'intervention du porte-parole a pris un ton ferme, axé sur l'autorité et l'indépendance de la justice nationale. Théophane Nzame-Nze Biyoghe a répondu aux arguments soulevés par la défense...
Des ambitions budgétaires jugées intenables L'opposition s'alarme des chiffres vertigineux affichés par le gouvernement. Le budget 2026 est arrêté à plus de 7 000 milliards de francs CFA,...
La rencontre décisive du 14 mai 2025 est l'aboutissement d'une période de vingt mois qui restera dans l'ombre. Sylvia et Noureddin, arrêtés lors du coup d'État d'août 2023,...
Ali Bongo n'a connu ni la prison, ni l'exil forcé, ni même la justice. C'est un sort exceptionnellement enviable comparé à celui de plusieurs de ses homologues du...